Et pleine la bassine
Et pleine la bassine
Monica
vit seule dans un petit appart. Elle déprime grave, car elle a rompu
avec son mec la veille. Pleurer toute la nuit ne lui a pas suffi. Elle
se dit qu’elle va « en finir » symboliquement en pratiquant un drôle de
rituel :
Notre
jeune femme de 24 ans ouvre son frigo et en fait sortir flocons
d’avoine, boîte de lait et bouteille de jus de fruit. Elle mélange
toute la boîte de flocons avec toute la boîte de lait dans une grosse
assiette, passe le tout aux micro-ondes et avale le repas d’un trait.
Ça tombe bien, car elle avait la dalle.
Monica,
mue par un étrange sentiment, ne remarque même pas que son estomac a
gonflé. Elle enchaîne en finissant toute une bouteille de jus d’orange
avec une vitesse phénoménale en moins de deux minutes. Là, Mademoiselle
sens qu'elle a dépassé les bornes, car son pantalon commence à la
serrer au ventre et sa blouse laisse voir un bide luisant. Mais Monica
n’est pas rassasiée.
Toujours
dans son frigo, la fille casse dix œufs qu’elle bat dans d'un grand bol
et avale gorgée après gorgée en cet état ! Pendant qu’elle ingurgite ce
liquide visqueux, Monica se sent alors pleine et barbouillée et l’envie
de tout faire sortir la gagne désormais.
Maitrisant
ses écœurements, la jeune femme va prendre une bassine à la cuisine, se
dirige vers sa chambre, ferme la porte et dépose le récipient à même le
sol.
Muni
d'un caméscope, elle positionne correctement l'engin en face d’elle,
elle-même en position assise, les mains sur les cuisses. Alors que la
caméra tourne, Monica crie ceci avec colère : « voilà comment je me
débarrasse de toi, sale connard ! ». Monica se penche légèrement vers
la bassine et, sans effort d'éructations, laisse tomber de sa bouche
durant quelques secondes une énorme quantité des grumeaux mêlés à un
fluide poisseux qui s’abat très lourdement dans la bassine en formant
une pâte mousseuse d’odeur répugnante. La seconde rafale, à peine plus
abondante, remplit entièrement la bassine !
Mais
l'estomac de Mademoiselle n’est pas totalement vide. Celle-ci prend
alors la caméra, l'objectif en face son visage et dit, en souriant
ironiquement : « En souvenir du bon vieux temps ! ». Immédiatement
après, un rot libère une autre projection qui dégouline sur l’appareil
et tombe par terre en plusieurs filets. Elle lance violemment la caméra
sur le mur de sa chambre et éclate en sanglots tout en éructant de
petites quantités du même liquide que la bassine.
L’immonde
contenu du récipient est versé aux toilettes qui peinent à tout évacuer
d’un coup. Raclette et torchon achèvent le nettoyage et la bande DV est
sortie, intacte, de la caméra hors service et envoyée via la poste à
qui de droit.