Pleine à éclater
Pleine à éclater
Vina
est aux anges. Elle a au moins quatre rendez-vous de fêtes auxquels
elle est cordialement invitée : son cousin Alphonse se marie, sa
belle-sœur Henriette vient d'être licenciée en économie, ainsi que son
pote Frédéric. Sans oublier la dot d’un autre pote Marcel et
l'anniversaire de sa tante Sandra.
Dès
seize heures, notre fille de 16 ans s’en va chez Marcel et quitte vers
19 heures après avoir copieusement consommé un repas fort varié. Sans
tarder, elle fait un saut chez Henriette où elle engloutit une quantité
de bouffe presque similaire à chez Marcel. Chez Frédéric, elle se
contente d’un Coca et de quelques frites. Par téléphone, elle s’excuse
qu’elle ne pourra pas arriver chez Sandra sa tante et préfère finir la
soirée chez Alphonse vers 23 heures.
Vina
arrive à point nommé, juste à l'heure où on se sert. Mademoiselle ne se
prive guère, vu qu'elle enchaîne deux assiettes pleines à ras bord et
quatre Fanta ! Ce n’est qu’à la fin la dernière bouteille que de
terribles douleurs au ventre la gagnent. Notre meuf se tord carrément
de douleurs. Vers une heure du matin, on la ramène à domicile où elle
est sérieusement réprimandée pour être rentrée, elle mineure, à une
heure si tardive.
Vina,
en pleurant, se plaint que les coliques deviennent insupportables.
Vite, la blouse de la demoiselle est retirée et laisse voir un énorme
ventre tout rondouillet et gargouillant. De l’huile de palme est
appliquée dessus : il semble que c'est pour aider à digérer. Je dirais
plutôt, du moins pour le cas de Vina, que l’effet est purgatif...
En
effet, vers 3 heures, notre fille se précipite aux chiottes, en proie à
une envie irrépressible de déféquer. Dès qu'elle pose son derrière sur
la cuve jaillit une abondante diarrhée brunâtre qui se projette
anarchiquement sous bruit formidable de pets. Pratiquement au même
instant, Vina ne peut retenir les haut-le-cœur qui la contraignent à
rendre avec la même intensité. Le vomi sort en projectile qui
s'éclabousse à côté de la baignoire, puis sur le sol cimenté de la
salle de bains. Suit une autre libération d'excréments qui
s'accompagnent quelques secondes après d’une autre rafale légèrement
moins puissante, mais plus fournie, car la bouffe tombe nonchalamment
en gros paquets pâteux durant presque une demi-minute de manière
dégoûtante sans effort aucun de Vina ! Une épaisse vomissure plâtre les
voisinages immédiats de la demoiselle, ainsi qu'une odeur très fétide.
Personne dans la piaule n'a entendu toute cette sale besogne et c’est
tant mieux pour Vina.
Dès
que notre fille se lève, elle est ahurie en voyant le WC et le sol
pleins de ce qui vient de son corps. En silence et fort honteuse, elle
procède au grand ménage. Seule persiste l'odeur, malgré les coups de
bombes aérosols.